Lundi 10 juin s’est tenu le premier conseil communautaire de la nouvelle communauté de communes « Plaines et Monts de France » créée le 1er juin. Convoqué par Bernard Rigault, le doyen des présidents des intercommunalités fusionnées, plusieurs communes n’ont pas siégé. En effet, à réception des convocations, les communes de Juilly, Dammartin-en-Goële, Rouvres, Le Pin ou encore Othis, ont demandé le report de la séance afin de disposer d’un délai raisonnable pour désigner leurs représentants. Cette demande avait beau être légalement justifiée, Bernard Rigault a refusé. Ces communes ont donc décidé de ne pas siéger le 10 juin.
Cette séance d’installation, comme le prévoit la loi, devait être présidée par le doyen d’âge de l’assemblée, en l’occurrence le Maire de la commune de Le Pin Monsieur Pasco Labarre. Celui-ci a donc pris la présidence et a annoncé la suspension de la séance et le report de la réunion à une date ultérieure pour tenir compte des demandes des communes n’ayant pas eu le temps de désigner leurs représentants. Contre toute attente et au mépris le plus complet des règles de droit, Bernard Rigault, alors qu’il n’en avait pas le pouvoir, a maintenu la réunion et a fait procéder à l’élection du président et des vices présidents.
Pourquoi une telle précipitation alors que le président de l’interco par intérim pouvait parfaitement régler les affaires courantes en attendant une nouvelle séance d’installation ? Pourquoi élire un président et 11 vices président au pas de charge sinon pour toucher au plus vite les indemnités ?
Une fois de plus il est regrettable que les intérêts personnels prennent le pas sur l’intérêt du territoire. Un recours a été déposé au Tribunal Administratif par plusieurs Maires en vue de faire annuler les délibérations et l’élection du président et des vices présidents.