Moussy le Neuf - Du neuf à Moussy

Plan mobilité : il faudra encore attendre !

     Lors du conseil municipal du 5 juin 2009, les élus ont prescrit la mise en place du plan de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics (PAVE) comme prévu par la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des chances et qui oblige les municipalités à réaliser un PAVE avant le 23 décembre 2009.

    Comme nous l’avions signalé dans le QDN N°6 (Exclusion : la situation du handicap à Moussy - 11/08), il est parfois difficile, quand on est peu mobile, de circuler dans le village et d’avoir accès à certains services. Il était donc temps de se préoccuper de cette question.

    Après une consultation publique dont on peut regretter qu’elle ne fut pas mieux et plus animée, la municipalité a présenté son plan en conseil municipal le 4 décembre 2009. Ce plan ne concerne que les espaces publics et la voirie, (un nouveau plan concernant les bâtiments publics devra bientôt être présenté), en mettant l’accent sur un certain nombre d’obstacles (candélabres, bornes incendies,….), la réglementation du stationnement et la définition de zones qui devront être reprises rapidement. Mais pour la mairie, il n’y a pas d’urgence ! La plupart des zones qui posent problèmes seront reprises, par opportunisme, lors d’investissements étrangers à la question du handicap (aménagement et réfection de voirie), On peut d’ailleurs se poser des questions quand à la volonté et l’implication des élus sur la question du handicap. Lors des dernières réalisations, comme celle de la résidence de l’étang la question n’a pas été prise en compte. Largeur des trottoirs insuffisante, suppression de trottoirs, absence de passage piétons et plateformes pavées sont autant d’obstacles pour les PMR sur les réalisations nouvelles. Souvenons-nous également qu’il aura fallu laisser planer la menace de voir les délibérations du conseil municipal annulées pour que la mairie se décide enfin à déplacer le conseil et les mariages dans une salle accessible à tous.

    Devrons-nous encore attendre une nouvelle loi pour que la municipalité dont le maire  est élu, rappelons-le depuis 1983, prenne enfin la question du handicap au sérieux. Il est des sujets sur lesquels il est important de devancer la loi et celui-ci en fait partie.

Quoi de neuf à Moussy ? n°8

Quoi de neuf à Moussy ? n°8

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Conseil municipal du 5 juin 2009

Nouveau lycée à Dammartin en Goële : première rentrée prévue pour 2013

    Ce fut un projet de longue haleine et il aura fallu aux élus du canton 17 ans de démarches pour que le nouveau lycée de Dammartin-en-Goële ouvre ses portes en 2013, ce qui reste une moyenne honorable pour la réalisation d’un projet de lycée.

    Il accueillera plus de 1200 élèves dans les filières générales et technologiques tournées vers les métiers du transport et de la logistique en rapport avec Roissy dans un cadre verdoyant qui se veut respectueux de l’environnement. Les architectes ont souhaité créer un bâtiment à la fois simple et intelligent. En face du collège de l’Europe, dans la ZAC de la Folle-Emprince, le bâtiment fait de bois, de béton et de verre est articulé autour d’une coursive couverte qui est la colonne vertébrale de cette structure de deux étages seulement. Du côté droit, elle dessert des modules en épi, les classes, et, du côté gauche, les lieux de vie, cantine, CDI et cour. A l’entrée du lycée, c’est un parvis pavé qui accueille les élèves face aux bureaux de l’administration. Au fond de la coursive, se trouvent les ateliers des filières technologiques et, derrière ceux-ci, les pistes extérieures pour l’apprentissage de la conduite des engins.

    Les couloirs sont larges, les espaces clairs dans les salles comme dans les bureaux administratifs ou les lieux de vie. Le bâtiment, dans toute sa longueur, est un jeu de transparence et de lumière. Entre chaque module, des jardins sont implantés qui baignent le bâtiment dans la verdure. Car le projet est écologique ! Toit végétalisé, panneaux solaires sur les ateliers, géothermie pour le chauffage, récupération des eaux de pluie pour l’entretien des bâtiments et des engins. Des brise-soleil pour ajuster la lumière, la taille des fenêtres étant déjà calculée pour laisser entrer plus ou moins de lumière et de chaleur selon leur orientation. Il existe même un système d’aération qui réchauffe l’air frais de l’extérieur avec la chaleur de l’air intérieur que le système expulse.

    Bref, un projet alléchant et moderne mais qui reste modeste et qui nous donnerait envie de retourner à nos études. Le lycée sera également doté d’un internat de 80 places. Le projet, financé par la région devrait coûter 36 millions d’euros.

Le budget ne connaît pas la crise : les dépenses somptuaires explosent et le budget reste dans le flou

Depuis un an, nous avons cherché à vous présenter une critique objective et complète du budget municipal. Nos travaux sont vite tombés à l’eau puisque les documents disponibles en mairie tiennent sur 4 pauvres pages. La mairie ne répond à aucune de nos questions et entretient le mystère sur ses comptes. Impossible aujourd’hui de connaitre les détails qui font la différence entre une bonne et une mauvaise gestion.

On nous répondra sûrement que la mairie nous en informe chaque année dans l’Entre Deux. Un camembert avec 5 données et un tableau statistique qui mélange tout et n’importe quoi (impôts, inflation, …) suffisent-ils à se faire une idée précise ? Sûrement pas. On peut cependant tenir compte d’un certain nombre de repères, comme l’endettement ou les dépenses de fonctionnement qui sont disponibles en dehors de la commune sur le site du ministère du budget et des finances par exemple.

Comme nous l’avions dévoilé pendant les municipales, la pression fiscale à Moussy est l’une des plus fortes dans le canton. Pour 2008, chaque Moussignol a rapporté 1120 € au budget grâce aux impôts et aux dotations de l’état. En théorie, cela fait de nous une commune aisée. Mais dans le même temps, notre commune est aussi très endettée (voir l’article la dette !), avec un encours de 1125 € par habitant. Notre capacité d’endettement est très limitée. Comment expliquer une telle dette ? Par des équipements réalisés avec peu de subventions pour commencer, mais pas seulement. D’autres communes similaires, comme Oissery, sont bien dotées, voire mieux (elles ont une crèche) et ne sont pas autant endettées (300 € par habitant). Certains choix sont contestables : la mairie emploie 43 personnes (Othis en emploi 49), ce qui représente 47 % des charges de fonctionnement, dont 4 personnes à l’urbanisme alors qu’elle ne traite pas les dossiers. Certains bâtiments coûtent cher à entretenir comme l’école dont l’isolation est très mauvaise voire inexistante par endroit. La vidéo surveillance fait débat : l’installation en elle-même ayant coûté anormalement cher (nous en reparlerons bientôt) et les résultats étant peu probants. Les dépenses somptuaires sont, bien sûr, les plus pointées du doigt. Les monceaux de fleurs qui inondent la commune alors même que la voirie est en piteux état et les inaugurations où l’on transporte les officiels dans deux cars loués par la mairie pour faire 200 mètres, est-ce bien raisonnable ?

Faisons attention à ne pas hypothéquer l’avenir car, quelle que soit l’équipe à venir, si la dette n’est pas épurée, les projets seront difficiles à réaliser et Moussy pourrait se trouver dans une impasse quand il s’agira de relever des défis importants dans le domaine des énergies et du développement durable.

La sécurité routière

    La voirie est aussi un service public ! La sécurité routière figure dans la liste de tête de nos priorités, et notre réflexion sur ce sujet est permanente. Depuis bien longtemps, la municipalité se contente d’implanter des systèmes de ralentissement à tous les coins de notre village, sans avoir de vision globale permettant une meilleure circulation à l’intérieur et aux abords de Moussy le Neuf. Le retard important pris par la commune dans la réfection des voiries et la mise aux normes des équipements l’accompagnant risque de nous couter cher dans les prochaines années. Souvenez-vous, dès 2006, la célèbre association de défense des deux et trois roues motorisés, dont je fais partie, alertait par courrier et par voie de presse les élus sur le sujet. Elle n’a jamais été reçue par M. le maire qui considère que tous les équipements sont conformes et qu’il n’y a pas lieu d’intervenir ! Les services du département (préfecture et conseil général) ne sont pas de cet avis et l’ont fait savoir à la commune. Courriers, expertises contradictoires, les résultats tombent, il faut repenser la voirie pour tous. La route, ça se partage. Piétons et personnes à mobilité réduite, vélos, deux-roues, voitures, bus, camions et services de secours doivent être pris en considération. Dans de trop nombreux cas d’accidents, ce sont aussi les infrastructures qui tuent ou handicapent à vie ! Bien sûr, il ne s’agit pas pour autant de transformer la route en circuit mais d’implanter des équipements qui pardonnent en cas de faute d’un conducteur ou de chute d’un deux-roues. C’est dans cette optique que nous travaillons avec les services départementaux à l’amélioration de la sécurité routière. La réfection des voiries départementales traversant notre village va être demandé prochainement au conseil général par la commune et des travaux sur des voies communales engagés. C’est maintenant que nous devons intervenir, modifier et réaménager l’espace routier, dans l’intérêt de tous. Mais ne nous y trompons pas, c’est un bras de fer qui s’est engagé depuis longtemps et qui commence seulement maintenant à porter ses fruits. L’implantation d’un seul et unique type d’équipement, de surcroît obsolète, ne satisfait plus à l’augmentation incessante du nombre de constructions, entrainant de fait, l’augmentation des véhicules circulant dans la commune. C’est aussi par l’information et la communication que la sécurité routière progresse en sensibilisant les usagers jeunes et moins jeunes sur les dangers d’une vitesse excessive et l’utilité d’un comportement citoyen au volant ou au guidon et non par la seule répression. Et que dire de cet endroit où ne figure aucun dispositif : l’école maternelle et élémentaire où se rendent chaque jour parents et enfants à pied ou en voiture et ou bon nombre traversent la chaussée pour se rendre au centre de loisirs sur un simple passage piéton matérialisé au sol. Pourquoi cet oubli incompréhensible ! Madame Michèle MERLI (déléguée interministérielle à la sécurité routière) que j’ai rencontrée récemment au sujet de dossiers nationaux me confiait : la sécurité routière est l’affaire de tous et il faut la repenser sans le « tout voiture » en partant des plus vulnérables (piétons, vélos, deux-roues à moteur, etc ..). Espérons qu’elle soit entendue jusqu’à Moussy le Neuf.

                                                                        Philippe GUERIN

Moins que l’inflation ?

    On aurait pu croire que c’était une intention louable : en 2009, les tarifs municipaux, dont font entre autres partie les tarifs de cantine, d’étude et de garderie, n’ont augmenté « que » de 2 %, ce qui est moins que l’inflation nous annonce-t-on lors du conseil municipal du 5 décembre 2008. Mais Daniel LEROY, premier adjoint en charge du budget et des finances et accessoirement dauphin potentiel du maire, oublie de nous dire que cette augmentation annuelle a très rarement suivi l’inflation en dehors des effets d’aubaine comme cette année. Aussi loin que nous avons pu remonter dans les comptes rendus du conseil municipal, à peu près 15 ans, l’augmentation des tarifs municipaux s’est toujours située aux alentours de 2 %. En moyenne 2,9 % en 15 ans quand l’inflation, elle, a augmenté en moyenne de 1.6 % pour la même période. C’est en fait la première année que l’inflation rattrape l’augmentation des tarifs municipaux. Le porte-monnaie des Moussignols devra encore attendre avant de faire des économies.

La dette

C ’est une image inquiétante : l’encours de la dette, c'est-à-dire le capital emprunté par la mairie qui reste à rembourser, représente 1 125 € par habitant, 3 128 000 € au total. La moyenne de la strate se situe à 790 € par habitant. C'est-à-dire que notre dette est plus importante de 42 % que la plupart des communes de France.

Ce qui est dangereux, bien sûr, c’est de faire payer aux générations futures les dépenses d’aujourd’hui. Car plus on emprunte et plus longtemps on emprunte, plus on paye d’intérêts. En l’occurrence, la dette s’étale sur 28 ans. Mais ce qui est plus grave c’est que cet endettement pourrait empêcher la commune, s’il n’est pas maitrisé dans un avenir plus ou moins proche, d’investir dans des équipements innovants qui nous permettraient de réaliser des économies importantes et qui seront nécessaires pour relever les défis écologiques et économiques du XXIème siècle.

Rappelons que la commune d’Hénin-Beaumont, qui a connu dernièrement de tristes déboires, se trouve dans une situation budgétaire très difficile à cause d’une dette qui s’élève à 1 500 € par habitant, ce qui a entrainé la révocation du maire.

Silence dans les rangs

    Encore une fois, la municipalité a loupé une occasion de rester discrète. Alors que nous installions le matériel d’enregistrement pour le conseil du 30 avril, nous avons remarqué une affluence inhabituelle dans le public. La majorité avait battu le rappel des troupes : les anciens conseillers municipaux, femmes d’élus et militants de la majorité avaient répondu « présent » pour organiser la claque. Nous avons vite compris qu’un guet-apens nous attendait lors du problème piquant des questions du public. Evidemment, ça n’a pas loupé : alors que le maire venait de nous demander de couper la camera et que nous venions de lui dire non, un ancien conseiller municipal, encouragé par le maire dans un silence sage mais goguenard des élus restés assis contrairement à l’habitude, commit une bronca qui se voulait être une révolte du public mais qui n’était qu’un coup de plus organisé par les élus pour nous discréditer. C’est raté. Mais il faut les comprendre, à défaut du soutien des citoyens, il faut bien qu’ils se rassurent.

City Parc

    Comme quoi notre programme n’était pas si ruineux et irréaliste ainsi que l’avaient annoncé nos adversaires. Nous avions proposé, lors des élections municipales, la réalisation d’un city parc, aire de jeux multisports, destiné aux jeunes adultes. La municipalité le réalisera à côté du centre de loisirs. Sans trop nous avancer, nous pouvons vous annoncer que d’autres propositions qui constituaient notre contrat municipal 2008- 2014 seront appliquées par la majorité actuelle.

Conseil municipal du 30 avril 2009

Les promesses n’engagent ...

    Nous l’avons affirmé en juin 2008 dans un article intitulé « promettez, promettez, il en restera toujours le strict minimum », les jeunes usagers du terrain de cross situé derrière le terrain de foot en herbe peuvent toujours attendre pour s’exercer à leur sport.

    Petit rappel : alors que le terrain était à l’abandon depuis des années et que les utilisateurs potentiels réclamaient des aménagements, quelque temps avant les élections, suite à un article sur notre site, un adjoint au maire, M. Houet, rencontra les jeunes pour s’enquérir de leurs desiderata. Quelques jours avant les élections municipales, l’aménagement commençait... pour ne jamais être fini.

    Depuis, le terrain est retourné à son état « préélections municipales ». Les aménagements de terre nécessaires n’ont jamais été finis, les ornières du bulldozer sont restées et l’herbe continue de pousser. Les cyclistes acrobates en herbe vont donc devoir une fois de plus jouer au jardinier pour, encore une fois, être l’objet de mises en garde puisque le terrain est municipal et qu’on leur rappellera sûrement qu’ils n’ont pas le droit de prendre une telle initiative. A moins qu’une fois encore un article dans ce journal face réagir la mairie et que le problème soit rapidement résolu.

Conseil municipal du 9 janvier 2009

Quoi de neuf à Moussy ? n°7

Quoi de neuf à Moussy ? n°7

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Quand la mairie fait la grève du service minimum

    Lors de la grève de l’éducation, le 20 novembre 2008, l’Education Nationale a, selon la loi récente, fait appel à la mairie pour la mise en place de l’accueil des enfants dans le cadre du service minimum.

    Ce fut un jeudi noir pour nos enfants, la mairie n’ayant pas pris ses responsabilités en refusant de mettre en place le service minimum, allant même jusqu’à refouler sans raison les élèves des institutrices en grève au service d’accueil du matin. Non content d’avoir mis de nombreux parents dans une situation impossible, le maire est allé jusqu'à remettre en cause les enseignantes.

    Lors du conseil d’école du 27 novembre, l’affrontement entre la mairie et l’école a continué. Les enseignantes sollicitant des explications sur les propos accusateurs du maire, qui a affirmé dans un article de l’Entre-Deux et sur une affiche, que les enseignantes ne l’avaient pas prévenu et qu’elles étaient donc responsables de ce cafouillage. L’Inspectrice Départementale, présente au conseil d’école, s’est d’déclarée responsable des problèmes de communication entre son service et la mairie. Elle a expliqué que la loi fait obligation aux enseignantes d’informer leur inspectrice et que c‘est cette dernière qui informe le maire. Les délais pour la prévenir avaient été respectés. Les enseignantes sont même allées au-delà de leur rôle puisqu’elles ont prévenu le secrétariat de la mairie par téléphone dès le vendredi précédent soit une semaine avant. L’inspectrice,  pendant plus d’une heure, a expliqué à l’ensemble du conseil d’école comment fonctionne son service en cas de grève pour faire appel à l’accueil minimum des élèves. Elle a fortement insisté sur sa responsabilité dans cette affaire, car elle a estimé que l’appel de l’école à la mairie était suffisant. Cependant le maire n’a pas accepté cette prise de responsabilité de l’inspectrice et affirmé que les enseignantes devaient communiquer avec lui uniquement sous la forme de courrier avec en-tête et signature, et refusé de rectifier les propos publiés.

    Nous sommes interloqués par le comportement du maire, en opposition avec les enseignantes, et qui prend nos enfants en otage en refusant de les accueillir alors que l’école restait ouverte à tous comme lors des grèves précédentes. Etant au courant depuis une semaine, il aurait pu prendre des dispositions en conséquence.

    Pourquoi une telle rigidité dans la communication entre la mairie et l’école dans un village aussi modeste ?